décodage biologique, Guérison, transgénérationnel

Le corps se souvient

En faisant mon jogging ce matin, alors que mes jambes me portaient comme si elles étaient animées d’un volonté propre, je me suis souvenue des mots de Gérard, mon prof de gym généralissime de l’AFD.
« Ton corps se souvient », me disait-il pour m’encourager quand je galérais pour reprendre la gym après la naissance de ma fille.

Et c’est vrai, le corps se souvient. Des mouvements appris et maintes fois répétés. Qui reviennent sans avoir besoin de repasser par le cerveau. Facilement. Comme quand on reprend sa guitare après des mois ou des années sans jouer et que les doigts se souviennent du morceau.

Mais pas que. Le corps se souvient des blessures aussi. Notre vécu plus ou moins traumatique n’est pas toujours accessible à notre conscience, qui fait ce qu’elle peut pour nous protéger et nous permettre d’avancer dans la vie. Mais le corps, lui, sait.

En décodage biologique, quand les gens viennent me voir pour des douleurs musculaires ou articulaires inexpliquées, j’adore leur faire faire cet exercice. Prendre la pose. Il s’agit de remettre le corps dans la position précise, juste avant que ça ne commence à faire mal. Cette petite seconde où tout bascule. Avant c’est confortable. Et un millième de seconde plus tard, la douleur démarre.

Et là, quand on plonge entièrement dans les sensations de cette douleur, la mémoire apparaît. Etonnante parfois. La première fois que j’ai fait cet exercice, la personne sur qui je travaillais avait eu une douleur brutale aux orteils en laçant ses chaussures un matin. Je la remets en position, tout doucement, pour éviter une douleur brutale et tout d’un coup, il voit un de ses ancêtres dans les tranchées. A genoux. Dans cette même position. Le pied plié, les orteils recourbés. Il sait qu’il faut qu’il aille au combat mais il sent que ce n’est pas son jour, que ça va être terrible cette bataille.

Alors ce qui est intéressant c’est qu’en libérant cette mémoire, en reconnaissant la douleur de cet ancêtre, en cette minute qui a précédé sa mort, en lui rendant, en quelque sorte, son histoire, la douleur de son descendant disparaît.

Croire ou ne pas croire, c’est un long et fructueux débat. Maintenant, l’important, c’est que ça marche, non?

éveil spirituel, développement personnel, Reiki

C’est quoi, être Maître Reiki ?

Cette année j’ai la chance de former 5 personnes au niveau Maître Reiki. 

Mais qu’est-ce que ça veut dire, Maître Reiki ? 

Il y a beaucoup de projections derrière ce mot, personnellement, je ne l’ai jamais utilisé. Je dis praticienne de reiki. Ou même thérapeute, parce que pour moi, le Reiki, c’est une forme de thérapie. 

Mais Maître… non ! j’ai un soucis avec ce mot. 

D’abord parce qu’il est masculin. Or je suis une femme donc ça m’énerve de me désigner comme maître. 

Bon, je n’aime pas non plus le féminin de Maître, en présence d’une maîtresse, comment éviter de se retrouver projeté à l’école ou dans un vaudeville ?  

Et de toutes façons, quand j’ai appris le Reiki, pour moi ce niveau 3, ce n’était qu’une étape. J’avais la ferme intention de me former au niveau suivant celui de prof, ou de maître-enseignant. 

Il y a aussi beaucoup de confusion autour de ce terme. D’abord parce qu’il y a 2 sortes d’écoles de Reiki, celles qui ont 3 niveaux, et celles qui en ont 4. Dans les premières, au niveau 3, en tant que Maître Reiki, on peut aussi enseigner, ou plutôt transmettre le Reiki à d’autres. On prend donc plus de temps pour y parvenir, beaucoup de pratique est demandée avant de passer ce troisième niveau. 

Dans mon école, au niveau 3, on peut simplement commencer à pratiquer professionnellement le Reiki. Avant, on fait des heures de pratique d’entraînement. Sur des volontaires, sans rémunération. Ces heures des pratique sont indispensables pour apprendre, pour explorer tout ce qui peut se passer pendant un soin Reiki. Pour apprendre à communiquer sur son ressenti avec les personnes qui reçoivent le soin. Pour obtenir du feedback. Pour voir de ses propres yeux les effets du soin. Donc quand on arrive au niveau 3, au niveau de Maître Reiki, on est prêt à proposer ses services au monde. Bien sûr un développement intérieur s’opère en parallèle. Mais le niveau de Maître Reiki ne garantit pas un accomplissement normé en terme de développement spirituel. Chacun gravit la montagne à sa façon. Certaines personnes vont être parvenues à mieux maîtriser leurs émotions, d’autres leur pensées, tout cela en comparaison avec la situation de départ. C’est donc très différent pour chacun. 

Dans mon école, avant de pouvoir apprendre à transmettre le Reiki (Niveau 4), il faut avoir pratiqué pendant au moins un an et réalisé plus de 100 soins professionnels. Parce qu’on ne peut enseigner, ou transmettre, que ce dont on a réellement fait l’expérience. Sinon, il s’agirait simplement de répéter des choses qu’on a entendues sans les vivre, et ce n’est pas très intéressant. Comment répondre aux questions des élèves sur leur pratique, si on ne pratique pas nous-mêmes ? Là on devient Maître-Enseignant de Reiki, on commence à savoir sérieusement de quoi on parle, même si on a encore énormément à apprendre sur cette route. 

Le terme Maître Reiki est aussi chargé des projections que les gens y mettent. C’est quoi un maître pour eux ? Et là on voit souvent surgir la figure du Maître spirituel Asiatique, avec des décennies d’expérience, imperturbable, zen au possible, capable de vous dégommer d’un simple regard. Ces figures reprises dans l’univers des films d’arts martiaux ont la vie dure. 

Mais, non, évidement ce n’est pas ça du tout un Maître Reiki. Déjà c’est un terme traduit de l’anglais et en anglais, Master c’est beaucoup plus léger qu’en français. Chez Starbucks au bout de quelques semaines on est Coffee Master (le degré après barista). Bref, pas de quoi grimper au rideau. 

Après si les gens ont envie de prendre le melon avec leur diplôme, pourquoi pas, ça leur appartient. Il y a fort à parier qu’ils vont redescendre de leur arbre assez vite. 

Sérieusement, qu’est-ce que c’est un ou une Maître Reiki ?

C’est être capable de prodiguer un soin énergétique qui soit efficace sur les différents plans (physique, mental, émotionnel et spirituel). 

C’est être capable de sentir le degré d’ouverture des centres énergétiques d’une personne, et d’administrer de l’énergie au bon endroit pour favoriser le rééquilibrage. 

C’est oser poser des questions pour permettre à la personne de prendre conscience des causes des blocages énergétiques qu’on semble déceler dans son corps. 

C’est formuler des hypothèses sur les origines de ces blocages et laisser la personne confirmer ou invalider cette intuition. 

C’est proposer des solutions, sur le plan énergétique, qui sont susceptibles de faciliter le changement. 

C’est oser se confronter aux énergies parfois obscures que l’on rencontre. 

C’est être capable d’être une présence solide comme un roc et bienveillante quand les gens retraversent des mémoires d’évènement parfois traumatisants émotionnellement. 

C’est savoir encourager les gens à se libérer de ces mémoires, à oser les voir, à les explorer en sécurité et à les laisser se transformer. 

C’est oser transmettre des informations perçues intuitivement même si elles n’ont aucun sens pour nous. 

C’est lâcher le besoin de contrôler et de comprendre tout ce qui se passe en faisant confiance au travail énergétique qui s’opère sous nos yeux, et qui nous dépasse. 

C’est accueillir tout ce qui vient pendant une séance sans jugement, en confiant que la personne a accès à toutes les ressources nécessaires pour changer et guérir, nous ne faisons que l’aider à explorer et à ouvrir des portes. 

En réalité c’est un travail d’humilité. 

Et ça colle assez mal avec le mot « Maître ». 

Mais il faut quand même trouver une façon de reconnaître tout le travail effecté et le chemin parcouru pour arriver à ce troisième degré de Reiki. Car c’est un vrai cheminement de développement personnel et de guérison. C’est parfois ardu. Ponctué de prises de conscience qui ne font pas plaisir du tout. Car il faut bien se libérer de ses entraves et de ses conditionnements pour avancer sur cette voix et c’est un gros travail. Il faut en affronter des peurs pour avancer sur cette route. Il faut en abandonner des croyances limitantes. Il faut en déconstruire des mécanismes de défense qui nous empêchent d’accéder à certaines émotions. Il faut en revisiter des grands et des petits traumas pour ouvrir son corps énergétique. Il faut en pardonner, des personnes, pour rouvrir son cœur et se laisser travers par l’énergie. 

Ne vous leurrez pas, ce n’est pas une promenade de santé, c’est bien plus souvent un parcours du combattant. 

Tout ce travail personnel qui se fait sur ce chemin du Reiki nous permet d’arriver progressivement à une meilleure maîtrise de nous-mêmes. Nous apprenons à identifier nos réactions, nos émotions, nos pensées. A reconnaître nos sur-réactions et à aller chercher les mémoires qui sont à l’origine de ces déséquilibres. A reconnaître les schémas qui se répètent et à remonter avec courage aux origines des mémoires qui les ont engendrés pour les transformer en profondeur. 

Oui il faut passer par tout cela pour avancer dans la voix du Reiki. Ce travail se fait avec un regard énergétique, pas nécessairement psychologique. En cela il est assez original et souvent très incompris. Mais ça marche. 

Finalement quand je repense à tout ça, je me dis que ce terme de Maître-Reiki est assez approprié, en fait ! 

Sans vouloir décourager personne, une de mes profs de Reiki dit que c’est à ce moment-là que tout commence. Elle exagère un peu, le développement personnel et spirituel induit par le Reiki commence avant, mais il s’accentue fortement avec le Niveau 3, ça c’est sûr. C’est comme si l’univers nous permettait de tester notre alignement dans tous les domaines de notre vie, en permanence. C’est sport. Mais ça permet d’avancer dans la bonne direction – avec des bottes de 7 lieues aux pied. Un bon coup d’accélérateur.

éveil spirituel, bien-être, développement personnel, Guérison, Lune, Reiki

La magie de la Lune

Affiche vecteur créé par brgfx – fr.freepik.com

La nuit va bientôt s’effacer.

Ce matin est un matin différent. Différent de ceux qui l’ont précédé, ces dernières semaines. 

Ce matin j’ai plaisir à me lever aux aurores, avant le lever du jour. J’aperçois la lumière si blanche de la pleine lune qui se cache  derrière les nuages et les immeubles. 

Quelque chose a changé. Mon énergie n’est pas la même. Je me sens calme, sereine presque. Où est passée cette angoisse qui me saisissait au réveil et parfois même au milieu de la nuit ces dernières semaines ? J’avais presque fini par m’habituer à elle ! Non, pas vraiment, je la trouvais désagréable, envahissante. J’étais souvent incapable de l’accueillir. Je me réfugiais dans un livre pour surtout éviter de penser car ce qui tournait en boucle dans ma tête était une belle collection de pensées négatives, de doute, de dévalorisation, de culpabilité… une spirale infernale. 

J’ai revisité tous mes outils pour apaiser cette angoisse et ce déferlement de pensées dérangeantes. Auto-hypnose, méditation, auto-Reiki, mouvements, danse. Ancrage, ancrage, ancrage ! Connection à la nature, aux arbres. Fuite en avant dans le boulot, dans l’activité. Faire, faire faire, surtout ne pas rester à l’écoute de ce malaise au fond de moi-même. Bosse, ça ira mieux après ! Cette culpabilité va te lâcher quand tu auras assez avancé, quand tu te seras débarrassée de ce que tu as à faire. 

J’ai beaucoup tenté de relativiser, c’est normal ces vagues d’émotions qui déferlent, tu fais tellement de travail sur toi en ce moment. 3 stages de décodage biologique ce mois-ci, et pas des moindres ! Transgénérationnel, nettoyage des mémoires de mes lignées, des deuils non faits dans la famille, des traumatismes des ancêtres qui nous hantent, nous, les descendants. Troubles du comportement, là aussi, beaucoup de mémoires nettoyées pour retrouver sa souveraineté et une vraie liberté d’être. Système digestif, toutes les choses non digérées, non assimilées, impossibles à avaler, restées coincées dans la mémoire de mes cellules… 

Je ne mentionne même pas le thème karmique et la lecture d’âme que j’ai faits récemment et qui m’ont aussi permis de faire remonter à la surface de mes entrailles les vieux dossiers que je suis venue libérer dans cette vie. 

Hier je me suis autorisée à craquer, quelques heures. A demander de l’aide en urgence à des amis énergéticiens qui ont répondu immédiatement à l’appel. J’ai pour eux une gratitude infinie. Gros nettoyage au niveau de mon plexus solaire, du cœur et du 3ème oeil, de mémoires karmiques et de douleurs émotionnelles refoulées de cette vie-ci. Finalement ça n’a pris que le temps de la pause déjeuner. Sous un arbre, au soleil, à côté de l’église. Et d’une conversation téléphonique avec une amie en Thaïlande. 

Sans le savoir, j’avais rendez-vous avec la lune, avec sa magie, son grand pouvoir de guérison. A force de ne pas sortir, je ne l’avais même pas vu mûrir, cette pleine lune. Elle est arrivée accompagnée d’une éclipse, en grand renfort de ce pouvoir de libération, de transformation. 

Et le soir, pour clôturer cette période de grand nettoyage, j’ai pu me joindre à une moon lodge virtuelle. On a travaillé sur le plexus solaire, il n’y a pas de hasard ! 

Et ce matin, enfin, je me sens bien. Je me sens à nouveau moi-même, délestée de toutes ces énergies qui m’encombraient, de toutes ces mémoires qui m’empêchaient de voir la beauté du monde. 

Et vous, vous l’avez sentie comment, cette pleine lune ?

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Faire le premier pas

 

Kylia Ollantay
Ollantaytambo, Pérou, Juin 2017

« Faites le premier pas en confiance, même si vous ne voyez pas tout le chemin, faites juste un premier pas. » Martin Luther King.

Tout nouveau chemin, en particulier le chemin vers soi, vers l’éveil de cet être unique et magnifique que nous sommes vraiment, commence par un premier pas.

Et pour faire ce premier pas, il suffit de deux choses : une direction d’abord, il s’agit de savoir vers où on veut aller, et une petite touche d’inconscience, d’audace, ou de légèreté pour quitter notre zone de confort.

Savoir où l’on veut aller peut nous bloquer un moment à l’orée du chemin. Il y a tant d’options différentes. Tant de chemins spirituels ou de développement personnel, on s’y perd ! Qui n’a jamais passé du temps à analyser les différentes options possibles avant de se lancer ?

Je me souviens d’un ami magnétiseur qui se moquait gentiment de moi en me disant, Sylvie, tu tournes sur un rond-point ! Prend une des routes, peu importe laquelle, tu pourras toujours retourner en arrière ou bifurquer si ce n’est pas la bonne. Tout ce que l’univers attend pour t’apporter son aide, c’est que tu te mettes en mouvement. Mais tu dois aller à sa rencontre.

En fait je savais déjà inconsciemment la direction que je voulais prendre. Je voulais aller à la rencontre de moi-même, et j’aurais rêvé qu’une personne se tienne à mes côtés et m’indique clairement la route, étape après étape, pour me rassurer, m’encourager, me guider.

Mais voilà, ça ne s’est pas passé comme ça du tout ! D’abord, je crois que si j’avais rencontré une telle personne, j’aurais été incapable de lui faire confiance ! Je l’ai peut-être rencontrée d’ailleurs, va savoir… mais pas reconnue.

Ce que j’ai rencontré, c’est des personnes qui ont éclairé une étape de ma route. Ces personnes ont été tour à tour magnétiseurs, moines bouddhistes, astrologues, énergéticiens, professeurs de Reiki, chamanes, thérapeutes…

Depuis, la route se dévoile progressivement devant moi, marche après marche. Je n’ai jamais vu où menait le grand escalier. Je ne le sais toujours pas. Je vois juste sa direction, et la prochaine marche. En en fait, c’est tout ce dont j’ai besoin. Suffisamment de clarté pour poser le pied sur la marche suivante. Et un peu de silence pour prêter l’oreille au feu de mon moteur intérieur qui me souffle « vas-y ! ». C’est dans ce feu que je trouve l’audace de faire le mouvement. Cette petite fraction de seconde qui fait toute la différence, celle où, le pied décollé du sol, mais pas encore posé, on fait passer le poids de son corps vers l’avant en lâchant l’appui de celui qui est resté derrière.

Et puis finalement, marche après marche, j’ai compris où était ce guide que j’attendais impatiemment. Blotti à l’intérieur de moi, attendant sagement que je vienne lui tendre l’oreille.

Et vous, vous l’écoutez votre guide intérieur?

 

autohypnose, développement personnel, liberté, opinion personnelle

Se rebeller ou se soumettre?

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Début avril je participais à un atelier d’autohypnose en ligne dont le thème était: transmuter sa peur. Lors de cette séance j’ai réalisé que ma plus grande peur dans toute cette crise n’était pas de chopper le virus, de contaminer les autres, de perdre des proches, ni d’affronter la pire crise économique de ma génération, non, je me sentais tranquille avec tout ça. J’ai confiance dans mon système immunitaire et dans nos capacités collectives de résilience.

Ma plus grande peur c’était que le gouvernement prenne des mesures de restrictions des libertés dans la durée.

L’animateur me faisait justement remarquer que ce que fait le gouvernement échappe totalement à mon contrôle mais qu’en revanche j’ai le choix de me soumettre ou de me rebeller.

Ces propos m’ont fait beaucoup réfléchir. Ils m’ont choquée au début. Se rebeller, se soumettre, ce sont des mots très forts pour moi.

Grâce à cette prise de conscience et à la séance d’auto hypnose (que vous pouvez trouver ici), je suis passée de la peur – paralysante, à une réflexion créative. Aujourd’hui la situation que je redoutais est arrivée. 100 km c’est beaucoup mieux que 1000 mètres, certes, mais c’est quand même pas la liberté non plus. Aujourd’hui je sens que je peux faire face à cela sans trop d’émotion inhibante. Je suis au clair sur la façon dont je choisis de vivre ce nouveau défi.

J’ai réalisé que je ne peux pas savoir ce qui va être décidé, et il se peut que je ne sois pas d’accord avec les décisions prises (je cherche encore la cohérence dans cette politique de déconfinement…). Mais j’ai quand même un choix, qui n’appartient qu’à moi.

Soit je me soumet, et je peux chercher à observer les effets positifs en moi lorsque que je cesse de lutter, que j’accepte de me plier aux règles. Au mieux, je retrouve la tranquillité, je me sens protégée, la discipline me rassure, le fait d’agir moi-même de façon disciplinée m’apaise. Je cesse de me préoccuper et je fais ce que l’on me demande en attendant patiemment de pouvoir circuler librement. J’ai confiance dans la solution proposée. 

Soit une petite voix au fond de moi me crie: « non!! tout ceci ne sert à rien!! tout ceci n’est pas la solution!! »

Alors là que faire avec cette petite voix? Et bien, l’écouter peut-être? A chaque situation nouvelle qui se présente, je peux me demander jusqu’à quel point je me sens en phase avec la mesure imposée. Est-ce qu’elle me paraît utile, appropriée, efficace, cohérente?  Bien sûr je n’ai pas toutes les réponses mais je sais bien que dans cette situation inédite, le gouvernement non plus ne les a pas, pourquoi ne pas me faire ma propre opinion? Ecouter, aussi, ma propre voix.

A partir de là je peux choisir comment me soumettre.

Je peux explorer et habiter tous les espaces de liberté qui s’offrent à moi et à chaque fois, faire un choix conscient. Par exemple, je choisis de ne pas mettre de masque dans la rue ni sur mon Velib. Je n’en vois pas l’utilité et ce n’est pas obligatoire. Si je dois entrer dans un commerce qui exige le port du masque, et bien j’ai le choix de chercher un autre commerce, ou de mettre un masque.

Il se peut que les gens me regardent de travers. C’est leur droit. Je peux choisir de les ignorer, de comprendre leur peur, de porter un masque pour les rassurer, ou pas. C’est à moi de décider, et autant savoir pourquoi je choisis ou non de porter un masque.

Et s’agissant du masque, j’ai encore le choix. Acheter une boîte de masques jetables en pharmacie ou en supermarché de plus ou moins bonne qualité, ou porter un joli masque en tissus qui ne protège pas des masses mais a été confectionné amoureusement par ma soeur sur une machine à coudre qui n’avait pas pris l’air depuis 15 ans, grâce à des tissus ramenés des 4 coins du monde?

Et si je choisis de me rebeller, et bien je peux choisir comment me rebeller.

Je ne suis pas obligée de faire comme les autres, de critiquer à tout va, à moi de trouver ce qui est juste pour moi. Vais-je renvoyer ma fille à l’école? Pour qu’elle soit assise 3 heures par jour masquée à 1,5m de distance de ses camarades et que les récréations soient interdites? Qu’elle risque une punition si jamais elle entre en contact avec un autre élève? (Et encore, je ne parle pas des rumeurs – que je choisis d’ignorer – sur des campagnes de vaccinations imposées…)

Je peux facilement choisir d’assumer certains risques (par exemple si je pars à plus de 100km, je risque une amende), quand ils ne concernent que moi, mais qu’en est-il des risques que je ferais éventuellement courir aux autres? En fait je peux leur demander leur avis. Si ma tante habitait à 99km je pourrais aller là voir mais comme c’est à 180km c’est interdit. Et si elle habitait à 99km je lui demanderais bien sûr son accord pour prendre ce risque, donc à 180km pour moi c’est pareil, je lui demande tout autant. Le seul risque supplémentaire c’est celui de l’amende, en fait, celui que je choisirai de prendre… ou pas.

Nous avons chacun.e notre propre perception de ce qui est juste pour nous, et nous ne parviendrons probablement pas à nous mettre d’accord. L’important n’est pas qu’on ait tou.te.s la même opinion, mais simplement qu’on respecte les choix des autres, même s’ils sont différents des nôtres. Sans prosélytisme, sans chercher à convaincre. Chacun.e est libre.

Et vous, votre petite voix, elle vous dit quoi?

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La liberté

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La liberté est une des valeurs les plus importantes pour moi.

Aujourd’hui encore je me rappelle du dilemme sans fin de mon adolescence: tiraillée entre mon besoin d’appartenance et mon besoin d’être libre.

Souvent dans ma vie j’ai choisi la liberté. Je me suis éloignée des personnes avec qui je ne pouvais pas être qui je suis. Je suis partie loin, loin, au bout du monde, là où personne ne me connaissait et n’avait d’attentes par rapport à moi.

J’ai vécu libre. Je me souviens de ces 5 années passées à Bangkok. Je me sentais invisible! Personne ne me regardait dans le métro par exemple. J’adorais ça, je me sentais littéralement libérée du regard des autres.

Cela m’a aidé à grandir, à oser davantage être moi. J’ai fait plein de choses dont je rêvais depuis si longtemps sans m’autoriser à les faire. Je me suis formée à la médecine énergétique, au Reiki, à la lithothérapie, au massage thaï et ayurvédique. J’ai découvert, et accepté, progressivement, que je sentais l’énergie vibrer, que je voyais intuitivement beaucoup de choses. J’étais entourée de gens pour qui cela est juste normal. Grâce à eux j’ai appris peu à peu à apprivoiser mes sensations nouvelles, déroutantes au début.

J’ai commencé à déplier mes ailes.

Et puis j’ai quitté la Thaïlande pour partir explorer les terres amérindiennes. Et là j’ai découvert des gens aussi sensibles que moi, aussi reliés à leurs émotions. Et je me suis sentie encore plus libre. D’exploser de joie, de pleurer, de parler trop fort, de danser sans raison, de tout risquer pour une amitié sacrée, de dire ce que j’avais sur le coeur, d’appeler à l’aide car les amis sont là pour ça, même si on ne se connaît que depuis quelques mois.

A leur contact je me suis libérée d’un poids énorme que j’avais sur le coeur, qui m’empêchait de voler. J’ai appris à oser et surtout à m’accepter davantage. A partager sincèrement avec l’autre qui est mon miroir. A accueillir mes détresses comme les siennes pour les libérer.

En rentrant en France il y a 2 ans j’ai subi un sacré contrecoup! C’état comme s’il fallait soudainement que je me conforme à un modèle de relation, de façon d’être, avec lequel je ne me sentais plus du tout en phase. J’ai eu des accès de nostalgie, que j’ai appris à balayer en faisant appel à un sentiment de gratitude pour toutes les expériences vécues.

Et j’ai dû faire le ménage à l’intérieur de moi. J’y travaille encore! Retirer un à un les barreaux de ma prison. Au début je me suis sentie comme un oiseau en cage. C’était comme si mon passé lointain resurgissait avec beaucoup plus de force. Les interdits, les conditionnements, les croyances limitantes construites dans l’enfance. Dont on a plus besoin, adulte, mais qui sont restées malgré tout.

La liberté, en confinement, ça paraît compliqué, non? Et bien en fait pour moi c’est tout le contraire! Dans mon espace je suis libre d’être qui je suis. Dans mon cocon j’ai pu mûrir et je me sens prête à prendre mon envol. Pour vivre à l’extérieur cette liberté reconquise à l’intérieur de moi. 

Beauté, Jamie Sams, Sacré, Sagesse amérindienne

Les leçons de ce qui fleurit

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« Chaque sorte de fleur possède ses caractéristiques de forme et de couleur. Chaque fleur sait qu’elle est unique et belle. L’enseignement que les fleurs apportent ainsi à leurs Soeurs et Frères humains est celui de l’amour qui ne compare pas.

Les fleurs nous montrent que couleur et forme, quelles qu’elles soient, sont belles et que chacune est particulière. Sans peur ni honte, les fleurs tournent leur petit visage pour recevoir l’amour et la lumière de Grand-père soleil. Elle apprennent à leurs compagnons humains à aimer les différences de forme et d’aspect, sans comparer la beauté des unes aux autres. La Terre Mère nourrit chaque plante, parce qu’elles sont toutes ses enfants. Les Êtres du Tonnerre envoient des pluies donneuses de vie pour arroser leur croissance, et toutes sont nourries par la lumière de Grand-père Soleil.

Il n’y a que les humains qui craignent de ne pas être parfaits. Ils fondent leurs jugements sans amour sur l’autorité d’autres personnes, elles-mêmes dans la confusion, ayant oublié le caractère unique et la beauté qui résident dans tout ce qui a part à la Création. »

Texte de Jamie Sams, Au coeur de la sagesse amérindienne, 8ème jour de la Première Lune, Celle qui Parle à ses Proches.