éveil spirituel, développement personnel, Reiki

Faire le premier pas

 

Kylia Ollantay
Ollantaytambo, Pérou, Juin 2017

« Faites le premier pas en confiance, même si vous ne voyez pas tout le chemin, faites juste un premier pas. » Martin Luther King.

Tout nouveau chemin, en particulier le chemin vers soi, vers l’éveil de cet être unique et magnifique que nous sommes vraiment, commence par un premier pas.

Et pour faire ce premier pas, il suffit de deux choses : une direction d’abord, il s’agit de savoir vers où on veut aller, et une petite touche d’inconscience, d’audace, ou de légèreté pour quitter notre zone de confort.

Savoir où l’on veut aller peut nous bloquer un moment à l’orée du chemin. Il y a tant d’options différentes. Tant de chemins spirituels ou de développement personnel, on s’y perd ! Qui n’a jamais passé du temps à analyser les différentes options possibles avant de se lancer ?

Je me souviens d’un ami magnétiseur qui se moquait gentiment de moi en me disant, Sylvie, tu tournes sur un rond-point ! Prend une des routes, peu importe laquelle, tu pourras toujours retourner en arrière ou bifurquer si ce n’est pas la bonne. Tout ce que l’univers attend pour t’apporter son aide, c’est que tu te mettes en mouvement. Mais tu dois aller à sa rencontre.

En fait je savais déjà inconsciemment la direction que je voulais prendre. Je voulais aller à la rencontre de moi-même, et j’aurais rêvé qu’une personne se tienne à mes côtés et m’indique clairement la route, étape après étape, pour me rassurer, m’encourager, me guider.

Mais voilà, ça ne s’est pas passé comme ça du tout ! D’abord, je crois que si j’avais rencontré une telle personne, j’aurais été incapable de lui faire confiance ! Je l’ai peut-être rencontrée d’ailleurs, va savoir… mais pas reconnue.

Ce que j’ai rencontré, c’est des personnes qui ont éclairé une étape de ma route. Ces personnes ont été tour à tour magnétiseurs, moines bouddhistes, astrologues, énergéticiens, professeurs de Reiki, chamanes, thérapeutes…

Depuis, la route se dévoile progressivement devant moi, marche après marche. Je n’ai jamais vu où menait le grand escalier. Je ne le sais toujours pas. Je vois juste sa direction, et la prochaine marche. En en fait, c’est tout ce dont j’ai besoin. Suffisamment de clarté pour poser le pied sur la marche suivante. Et un peu de silence pour prêter l’oreille au feu de mon moteur intérieur qui me souffle « vas-y ! ». C’est dans ce feu que je trouve l’audace de faire le mouvement. Cette petite fraction de seconde qui fait toute la différence, celle où, le pied décollé du sol, mais pas encore posé, on fait passer le poids de son corps vers l’avant en lâchant l’appui de celui qui est resté derrière.

Et puis finalement, marche après marche, j’ai compris où était ce guide que j’attendais impatiemment. Blotti à l’intérieur de moi, attendant sagement que je vienne lui tendre l’oreille.

Et vous, vous l’écoutez votre guide intérieur?