décodage biologique, Guérison, transgénérationnel

Le corps se souvient

En faisant mon jogging ce matin, alors que mes jambes me portaient comme si elles étaient animées d’un volonté propre, je me suis souvenue des mots de Gérard, mon prof de gym généralissime de l’AFD.
« Ton corps se souvient », me disait-il pour m’encourager quand je galérais pour reprendre la gym après la naissance de ma fille.

Et c’est vrai, le corps se souvient. Des mouvements appris et maintes fois répétés. Qui reviennent sans avoir besoin de repasser par le cerveau. Facilement. Comme quand on reprend sa guitare après des mois ou des années sans jouer et que les doigts se souviennent du morceau.

Mais pas que. Le corps se souvient des blessures aussi. Notre vécu plus ou moins traumatique n’est pas toujours accessible à notre conscience, qui fait ce qu’elle peut pour nous protéger et nous permettre d’avancer dans la vie. Mais le corps, lui, sait.

En décodage biologique, quand les gens viennent me voir pour des douleurs musculaires ou articulaires inexpliquées, j’adore leur faire faire cet exercice. Prendre la pose. Il s’agit de remettre le corps dans la position précise, juste avant que ça ne commence à faire mal. Cette petite seconde où tout bascule. Avant c’est confortable. Et un millième de seconde plus tard, la douleur démarre.

Et là, quand on plonge entièrement dans les sensations de cette douleur, la mémoire apparaît. Etonnante parfois. La première fois que j’ai fait cet exercice, la personne sur qui je travaillais avait eu une douleur brutale aux orteils en laçant ses chaussures un matin. Je la remets en position, tout doucement, pour éviter une douleur brutale et tout d’un coup, il voit un de ses ancêtres dans les tranchées. A genoux. Dans cette même position. Le pied plié, les orteils recourbés. Il sait qu’il faut qu’il aille au combat mais il sent que ce n’est pas son jour, que ça va être terrible cette bataille.

Alors ce qui est intéressant c’est qu’en libérant cette mémoire, en reconnaissant la douleur de cet ancêtre, en cette minute qui a précédé sa mort, en lui rendant, en quelque sorte, son histoire, la douleur de son descendant disparaît.

Croire ou ne pas croire, c’est un long et fructueux débat. Maintenant, l’important, c’est que ça marche, non?

éveil spirituel, bien-être, développement personnel, Guérison, Lune, Reiki

La magie de la Lune

Affiche vecteur créé par brgfx – fr.freepik.com

La nuit va bientôt s’effacer.

Ce matin est un matin différent. Différent de ceux qui l’ont précédé, ces dernières semaines. 

Ce matin j’ai plaisir à me lever aux aurores, avant le lever du jour. J’aperçois la lumière si blanche de la pleine lune qui se cache  derrière les nuages et les immeubles. 

Quelque chose a changé. Mon énergie n’est pas la même. Je me sens calme, sereine presque. Où est passée cette angoisse qui me saisissait au réveil et parfois même au milieu de la nuit ces dernières semaines ? J’avais presque fini par m’habituer à elle ! Non, pas vraiment, je la trouvais désagréable, envahissante. J’étais souvent incapable de l’accueillir. Je me réfugiais dans un livre pour surtout éviter de penser car ce qui tournait en boucle dans ma tête était une belle collection de pensées négatives, de doute, de dévalorisation, de culpabilité… une spirale infernale. 

J’ai revisité tous mes outils pour apaiser cette angoisse et ce déferlement de pensées dérangeantes. Auto-hypnose, méditation, auto-Reiki, mouvements, danse. Ancrage, ancrage, ancrage ! Connection à la nature, aux arbres. Fuite en avant dans le boulot, dans l’activité. Faire, faire faire, surtout ne pas rester à l’écoute de ce malaise au fond de moi-même. Bosse, ça ira mieux après ! Cette culpabilité va te lâcher quand tu auras assez avancé, quand tu te seras débarrassée de ce que tu as à faire. 

J’ai beaucoup tenté de relativiser, c’est normal ces vagues d’émotions qui déferlent, tu fais tellement de travail sur toi en ce moment. 3 stages de décodage biologique ce mois-ci, et pas des moindres ! Transgénérationnel, nettoyage des mémoires de mes lignées, des deuils non faits dans la famille, des traumatismes des ancêtres qui nous hantent, nous, les descendants. Troubles du comportement, là aussi, beaucoup de mémoires nettoyées pour retrouver sa souveraineté et une vraie liberté d’être. Système digestif, toutes les choses non digérées, non assimilées, impossibles à avaler, restées coincées dans la mémoire de mes cellules… 

Je ne mentionne même pas le thème karmique et la lecture d’âme que j’ai faits récemment et qui m’ont aussi permis de faire remonter à la surface de mes entrailles les vieux dossiers que je suis venue libérer dans cette vie. 

Hier je me suis autorisée à craquer, quelques heures. A demander de l’aide en urgence à des amis énergéticiens qui ont répondu immédiatement à l’appel. J’ai pour eux une gratitude infinie. Gros nettoyage au niveau de mon plexus solaire, du cœur et du 3ème oeil, de mémoires karmiques et de douleurs émotionnelles refoulées de cette vie-ci. Finalement ça n’a pris que le temps de la pause déjeuner. Sous un arbre, au soleil, à côté de l’église. Et d’une conversation téléphonique avec une amie en Thaïlande. 

Sans le savoir, j’avais rendez-vous avec la lune, avec sa magie, son grand pouvoir de guérison. A force de ne pas sortir, je ne l’avais même pas vu mûrir, cette pleine lune. Elle est arrivée accompagnée d’une éclipse, en grand renfort de ce pouvoir de libération, de transformation. 

Et le soir, pour clôturer cette période de grand nettoyage, j’ai pu me joindre à une moon lodge virtuelle. On a travaillé sur le plexus solaire, il n’y a pas de hasard ! 

Et ce matin, enfin, je me sens bien. Je me sens à nouveau moi-même, délestée de toutes ces énergies qui m’encombraient, de toutes ces mémoires qui m’empêchaient de voir la beauté du monde. 

Et vous, vous l’avez sentie comment, cette pleine lune ?