développement personnel, liberté, valeurs

La liberté

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La liberté est une des valeurs les plus importantes pour moi.

Aujourd’hui encore je me rappelle du dilemme sans fin de mon adolescence: tiraillée entre mon besoin d’appartenance et mon besoin d’être libre.

Souvent dans ma vie j’ai choisi la liberté. Je me suis éloignée des personnes avec qui je ne pouvais pas être qui je suis. Je suis partie loin, loin, au bout du monde, là où personne ne me connaissait et n’avait d’attentes par rapport à moi.

J’ai vécu libre. Je me souviens de ces 5 années passées à Bangkok. Je me sentais invisible! Personne ne me regardait dans le métro par exemple. J’adorais ça, je me sentais littéralement libérée du regard des autres.

Cela m’a aidé à grandir, à oser davantage être moi. J’ai fait plein de choses dont je rêvais depuis si longtemps sans m’autoriser à les faire. Je me suis formée à la médecine énergétique, au Reiki, à la lithothérapie, au massage thaï et ayurvédique. J’ai découvert, et accepté, progressivement, que je sentais l’énergie vibrer, que je voyais intuitivement beaucoup de choses. J’étais entourée de gens pour qui cela est juste normal. Grâce à eux j’ai appris peu à peu à apprivoiser mes sensations nouvelles, déroutantes au début.

J’ai commencé à déplier mes ailes.

Et puis j’ai quitté la Thaïlande pour partir explorer les terres amérindiennes. Et là j’ai découvert des gens aussi sensibles que moi, aussi reliés à leurs émotions. Et je me suis sentie encore plus libre. D’exploser de joie, de pleurer, de parler trop fort, de danser sans raison, de tout risquer pour une amitié sacrée, de dire ce que j’avais sur le coeur, d’appeler à l’aide car les amis sont là pour ça, même si on ne se connaît que depuis quelques mois.

A leur contact je me suis libérée d’un poids énorme que j’avais sur le coeur, qui m’empêchait de voler. J’ai appris à oser et surtout à m’accepter davantage. A partager sincèrement avec l’autre qui est mon miroir. A accueillir mes détresses comme les siennes pour les libérer.

En rentrant en France il y a 2 ans j’ai subi un sacré contrecoup! C’état comme s’il fallait soudainement que je me conforme à un modèle de relation, de façon d’être, avec lequel je ne me sentais plus du tout en phase. J’ai eu des accès de nostalgie, que j’ai appris à balayer en faisant appel à un sentiment de gratitude pour toutes les expériences vécues.

Et j’ai dû faire le ménage à l’intérieur de moi. J’y travaille encore! Retirer un à un les barreaux de ma prison. Au début je me suis sentie comme un oiseau en cage. C’était comme si mon passé lointain resurgissait avec beaucoup plus de force. Les interdits, les conditionnements, les croyances limitantes construites dans l’enfance. Dont on a plus besoin, adulte, mais qui sont restées malgré tout.

La liberté, en confinement, ça paraît compliqué, non? Et bien en fait pour moi c’est tout le contraire! Dans mon espace je suis libre d’être qui je suis. Dans mon cocon j’ai pu mûrir et je me sens prête à prendre mon envol. Pour vivre à l’extérieur cette liberté reconquise à l’intérieur de moi.