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Formation Reiki, pourquoi les auto-soins ne suffisent pas

Pourquoi les auto-soins Reiki sont insuffisants pour se former correctement

Quand on débute en Reiki, l’auto-soin est une pratique qu’on adopte pour au moins 21 jours. C’est agréable, ça relaxe, et cela permet de se connecter à l’énergie Reiki, de commencer à la ressentir. Mais voilà, aussi bénéfiques soient-ils, les auto-soins ne sont qu’une première étape, utile mais trop timide si on veut aller plus loin. Le problème c’est que se limiter à ces séances sur soi-même, c’est comme apprendre à nager sans jamais quitter le bord de la piscine. Ça peut fonctionner au début, mais si l’on veut vraiment plonger dans l’océan qu’est le Reiki, il faut passer à l’étape suivante : pratiquer sur autrui.

Beaucoup de personnes qui pratiquent les auto-soins, en particulier les débutants, ne se rendent pas compte qu’ils n’ont pas encore exploré les véritables profondeurs du Reiki. Lorsqu’on reste dans l’auto-soin, on ne fait que gratter la surface. Certes, c’est une étape nécessaire, mais elle ne suffit pas si vous souhaitez évoluer, progresser, et, surtout, si vous envisagez de passer au second degré de Reiki.

1. L’auto-soin, c’est se soigner soi-même, sans lien avec l’autre

Quand on pratique l’auto-soin, on est dans une dynamique très personnelle. On travaille sur son propre corps énergétique, sur ses propres blocages et tensions. On devient familier avec notre corps énergétique, nos chakras. Mais c’est justement là que le bât blesse : on reste dans notre zone de confort. Or, si vous souhaitez réellement évoluer, il est indispensable de sortir de cette zone de confort, d’aller explorer d’autres champs énergétiques, ceux des autres.

L’énergie d’une autre personne est souvent bien différente de la nôtre. Il y a des blocages que vous ne rencontrerez jamais en vous-même, des flux énergétiques auxquels vous n’aurez jamais accès si vous vous limitez aux auto-soins. Pratiquer sur autrui, c’est se confronter à des nuances, des subtilités, des schémas énergétiques que vous ne soupçonniez même pas. C’est élargir le spectre de fréquences que vous canalisez à chaque fois que vous posez vos mains sur une nouvelle personne.

Prenez l’exemple d’un artiste. Il peut passer des années à perfectionner son art dans l’intimité de son atelier, à travailler sur ses propres œuvres. Mais s’il ne montre jamais son travail au public, s’il n’interagit jamais avec d’autres artistes ou amateurs, il n’évoluera jamais pleinement. Le Reiki, c’est pareil. Pour aller plus loin, il faut oser franchir cette étape, sortir de son cocon et pratiquer sur d’autres personnes.

2. Le saut dans l’inconnu : pourquoi pratiquer sur autrui est indispensable

Passer au second degré de Reiki, c’est un peu comme prendre son envol. Mais comment voler si on n’a jamais quitté la terre ferme ? Avant de passer ce cap, il est essentiel d’avoir pratiqué sur au moins une dizaine de personnes. C’est indispensable, car donner un soin énergétique à quelqu’un d’autre est une expérience radicalement différente.

Sur autrui, on se confronte à des énergies qui ne sont pas les nôtres. On apprend à lire des corps énergétiques totalement différents, à ressentir des blocages, des tensions, même des émotions auxquelles on n’a jamais été confronté en auto-soin. Cette diversité d’expériences est cruciale pour affiner son ressenti, pour développer la confiance en soi, et surtout, pour devenir un praticien solide.

Ce qui est fascinant dans le Reiki, c’est que chaque personne est unique. Chaque soin est une nouvelle aventure. Parfois, vous allez ressentir des énergies légères, douces. D’autres fois, vous serez confronté à des blocages lourds, des douleurs anciennes, profondément ancrées dans le corps énergétique de la personne. C’est cette diversité qui vous enrichit et qui vous prépare véritablement à passer le second degré de Reiki.

En tant que praticien, il est essentiel de pouvoir s’adapter à chaque situation, à chaque énergie. Et cela ne s’apprend pas en auto-soin, mais en pratique sur autrui. Sans ces expériences, on reste prisonnier d’une vision trop étroite de ce qu’est le Reiki.

3. Le risque de stagner sans la pratique sur autrui

Beaucoup de pratiquants de Reiki qui se contentent des auto-soins finissent par se sentir bloqués, voire frustrés. Ils n’évoluent plus, stagnent dans leur pratique. Et c’est tout à fait normal. Sans pratique sur d’autres personnes, on reste enfermé dans un cercle restreint. On se soigne soi-même, encore et encore, sans jamais véritablement sortir de sa zone de confort.

Pire encore, ceux qui passent au second degré sans avoir suffisamment pratiqué sur autrui se retrouvent souvent déstabilisés. Ils ont appris à utiliser les symboles, à travailler à distance, mais ils n’ont jamais vraiment exploré la diversité des énergies humaines. Et cela devient un véritable handicap. Ils se sentent parfois submergés, dépassés par des situations qu’ils ne savent pas gérer. Car oui, soigner une autre personne demande de l’expérience, de la confiance, et cela ne s’acquiert qu’en pratiquant régulièrement sur autrui.

Or de nombreux formateurs n’exigent pas de leurs élèves qu’ils aient pratiqué sur d’autres personnes avant de les accueillir pour le Niveau 2. Résultat, les élèves ne peuvent pas intégrer correctement les apprentissages du niveau 2. Ils n’ont pas l’expérience suffisante. Ils ne savent pas comment partager leurs ressentis pendant un soin, il ne savent même pas de quoi il s’agit ! Comment pourraient-ils comprendre leur expérience s’ils n’ont pas encore commencé à expérimenter.

Le résultat c’est que la plupart des personnes qui se forment au Niveau 2 ne pratiquent finalement que très peu. A moins qu’elles aient déjà une bonne expérience du soin, elles sont souvent trop mal à l’aise pour oser proposer leurs soins à des proches.

4. La clé : pratiquer, encore et encore

Le Reiki est avant tout une pratique. Et comme dans toute pratique, c’est en pratiquant régulièrement que l’on progresse. Soigner autrui vous permet d’affiner votre ressenti, de développer votre intuition, d’apprendre à gérer les énergies de manière plus subtile et plus fluide, et surtout cela vous apprend à communiquer avec l’autre à partir de votre ressenti, à explorer en toute prudence et humilité les causes possibles des blocages que vous percevez. .

Pratiquer sur d’autres personnes avant de passer au second degré, c’est comme s’entraîner à skier avant de de descendre une piste rouge. Si vous vous lancez sans préparation, vous risquez de ne pas aller bien loin. En revanche, si vous avez pris le temps de vous entraîner, de soigner plusieurs personnes, vous serez prêt à affronter les défis du second degré avec sérénité et confiance.

Alors, avant de vous précipiter vers la prochaine étape, prenez le temps de soigner. Trouvez des volontaires, offrez vos soins à des proches, des amis, des connaissances. Chaque soin est une opportunité d’apprendre, de grandir, de vous rapprocher un peu plus de la maîtrise du Reiki. Et lorsque vous serez prêt à passer le second degré, vous pourrez le faire en toute confiance, avec une solide expérience derrière vous.

Conclusion

Les auto-soins sont une merveilleuse introduction au Reiki. Ils permettent de se connecter à l’énergie, de prendre soin de soi, de développer une première sensibilité. Mais ils sont loin d’être suffisants si vous souhaitez évoluer dans votre pratique et passer au second degré.

Pratiquer sur autrui, c’est la clé pour véritablement progresser. C’est en soignant d’autres personnes que vous apprendrez à gérer les énergies avec finesse, que vous développerez la confiance en vous et que vous pourrez véritablement maîtriser le Reiki. Sans cette pratique sur autrui, vous risquez de stagner, de vous sentir bloqué, voire de vous retrouver déstabilisé lorsque vous passerez au second degré.

Alors, sortez de votre zone de confort. Osez soigner. Chaque soin est une leçon, une étape vers la maîtrise. C’est en pratiquant sur autrui que vous deviendrez un véritable praticien de Reiki, prêt à passer au niveau supérieur et à explorer les profondeurs de cette pratique énergétique fascinante.

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C’est quoi, être Maître Reiki ?

Cette année j’ai la chance de former 5 personnes au niveau Maître Reiki. 

Mais qu’est-ce que ça veut dire, Maître Reiki ? 

Il y a beaucoup de projections derrière ce mot, personnellement, je ne l’ai jamais utilisé. Je dis praticienne de reiki. Ou même thérapeute, parce que pour moi, le Reiki, c’est une forme de thérapie. 

Mais Maître… non ! j’ai un soucis avec ce mot. 

D’abord parce qu’il est masculin. Or je suis une femme donc ça m’énerve de me désigner comme maître. 

Bon, je n’aime pas non plus le féminin de Maître, en présence d’une maîtresse, comment éviter de se retrouver projeté à l’école ou dans un vaudeville ?  

Et de toutes façons, quand j’ai appris le Reiki, pour moi ce niveau 3, ce n’était qu’une étape. J’avais la ferme intention de me former au niveau suivant celui de prof, ou de maître-enseignant. 

Il y a aussi beaucoup de confusion autour de ce terme. D’abord parce qu’il y a 2 sortes d’écoles de Reiki, celles qui ont 3 niveaux, et celles qui en ont 4. Dans les premières, au niveau 3, en tant que Maître Reiki, on peut aussi enseigner, ou plutôt transmettre le Reiki à d’autres. On prend donc plus de temps pour y parvenir, beaucoup de pratique est demandée avant de passer ce troisième niveau. 

Dans mon école, au niveau 3, on peut simplement commencer à pratiquer professionnellement le Reiki. Avant, on fait des heures de pratique d’entraînement. Sur des volontaires, sans rémunération. Ces heures des pratique sont indispensables pour apprendre, pour explorer tout ce qui peut se passer pendant un soin Reiki. Pour apprendre à communiquer sur son ressenti avec les personnes qui reçoivent le soin. Pour obtenir du feedback. Pour voir de ses propres yeux les effets du soin. Donc quand on arrive au niveau 3, au niveau de Maître Reiki, on est prêt à proposer ses services au monde. Bien sûr un développement intérieur s’opère en parallèle. Mais le niveau de Maître Reiki ne garantit pas un accomplissement normé en terme de développement spirituel. Chacun gravit la montagne à sa façon. Certaines personnes vont être parvenues à mieux maîtriser leurs émotions, d’autres leur pensées, tout cela en comparaison avec la situation de départ. C’est donc très différent pour chacun. 

Dans mon école, avant de pouvoir apprendre à transmettre le Reiki (Niveau 4), il faut avoir pratiqué pendant au moins un an et réalisé plus de 100 soins professionnels. Parce qu’on ne peut enseigner, ou transmettre, que ce dont on a réellement fait l’expérience. Sinon, il s’agirait simplement de répéter des choses qu’on a entendues sans les vivre, et ce n’est pas très intéressant. Comment répondre aux questions des élèves sur leur pratique, si on ne pratique pas nous-mêmes ? Là on devient Maître-Enseignant de Reiki, on commence à savoir sérieusement de quoi on parle, même si on a encore énormément à apprendre sur cette route. 

Le terme Maître Reiki est aussi chargé des projections que les gens y mettent. C’est quoi un maître pour eux ? Et là on voit souvent surgir la figure du Maître spirituel Asiatique, avec des décennies d’expérience, imperturbable, zen au possible, capable de vous dégommer d’un simple regard. Ces figures reprises dans l’univers des films d’arts martiaux ont la vie dure. 

Mais, non, évidement ce n’est pas ça du tout un Maître Reiki. Déjà c’est un terme traduit de l’anglais et en anglais, Master c’est beaucoup plus léger qu’en français. Chez Starbucks au bout de quelques semaines on est Coffee Master (le degré après barista). Bref, pas de quoi grimper au rideau. 

Après si les gens ont envie de prendre le melon avec leur diplôme, pourquoi pas, ça leur appartient. Il y a fort à parier qu’ils vont redescendre de leur arbre assez vite. 

Sérieusement, qu’est-ce que c’est un ou une Maître Reiki ?

C’est être capable de prodiguer un soin énergétique qui soit efficace sur les différents plans (physique, mental, émotionnel et spirituel). 

C’est être capable de sentir le degré d’ouverture des centres énergétiques d’une personne, et d’administrer de l’énergie au bon endroit pour favoriser le rééquilibrage. 

C’est oser poser des questions pour permettre à la personne de prendre conscience des causes des blocages énergétiques qu’on semble déceler dans son corps. 

C’est formuler des hypothèses sur les origines de ces blocages et laisser la personne confirmer ou invalider cette intuition. 

C’est proposer des solutions, sur le plan énergétique, qui sont susceptibles de faciliter le changement. 

C’est oser se confronter aux énergies parfois obscures que l’on rencontre. 

C’est être capable d’être une présence solide comme un roc et bienveillante quand les gens retraversent des mémoires d’évènements parfois traumatisants émotionnellement. 

C’est savoir encourager les gens à se libérer de ces mémoires, à oser les voir, à les explorer en sécurité et à les laisser se transformer. 

C’est oser transmettre des informations perçues intuitivement même si elles n’ont aucun sens pour nous. 

C’est lâcher le besoin de contrôler et de comprendre tout ce qui se passe en faisant confiance au travail énergétique qui s’opère sous nos yeux, et qui nous dépasse. 

C’est accueillir tout ce qui vient pendant une séance sans jugement, en confiant que la personne a accès à toutes les ressources nécessaires pour changer et guérir, nous ne faisons que l’aider à explorer et à ouvrir des portes. 

En réalité c’est un travail d’humilité. 

Et ça colle assez mal avec le mot « Maître ». 

Mais il faut quand même trouver une façon de reconnaître tout le travail effectué et le chemin parcouru pour arriver à ce troisième degré de Reiki. Car c’est un vrai cheminement de développement personnel et de guérison. C’est parfois ardu. Ponctué de prises de conscience qui ne font pas plaisir du tout. Car il faut bien se libérer de ses entraves et de ses conditionnements pour avancer sur cette voix et c’est un gros travail. Il faut en affronter des peurs pour avancer sur cette route. Il faut en abandonner des croyances limitantes. Il faut en déconstruire des mécanismes de défense qui nous empêchent d’accéder à certaines émotions. Il faut en revisiter des grands et des petits traumas pour ouvrir son corps énergétique. Il faut en pardonner, des personnes, pour rouvrir son cœur et se laisser traverser par l’énergie. 

Ne vous leurrez pas, ce n’est pas une promenade de santé, c’est bien plus souvent un parcours du combattant. 

Tout ce travail personnel qui se fait sur ce chemin du Reiki nous permet d’arriver progressivement à une meilleure maîtrise de nous-mêmes. Nous apprenons à identifier nos réactions, nos émotions, nos pensées. A reconnaître nos sur-réactions et à aller chercher les mémoires qui sont à l’origine de ces déséquilibres. A reconnaître les schémas qui se répètent et à remonter avec courage aux origines des mémoires qui les ont engendrés pour les transformer en profondeur. 

Oui il faut passer par tout cela pour avancer dans la voix du Reiki. Ce travail se fait avec un regard énergétique, pas nécessairement psychologique. En cela il est assez original et souvent très incompris. Mais ça marche. 

Finalement quand je repense à tout ça, je me dis que ce terme de Maître-Reiki est assez approprié, en fait ! 

Sans vouloir décourager personne, une de mes profs de Reiki dit que c’est à ce moment-là que tout commence. Elle exagère un peu, le développement personnel et spirituel induit par le Reiki commence avant, mais il s’accentue fortement avec le Niveau 3, ça c’est sûr. C’est comme si l’univers nous permettait de tester notre alignement dans tous les domaines de notre vie, en permanence. C’est sport. Mais ça permet d’avancer dans la bonne direction – avec des bottes de 7 lieues aux pied. Un bon coup d’accélérateur.

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La magie de la Lune

Affiche vecteur créé par brgfx – fr.freepik.com

La nuit va bientôt s’effacer.

Ce matin est un matin différent. Différent de ceux qui l’ont précédé, ces dernières semaines. 

Ce matin j’ai plaisir à me lever aux aurores, avant le lever du jour. J’aperçois la lumière si blanche de la pleine lune qui se cache  derrière les nuages et les immeubles. 

Quelque chose a changé. Mon énergie n’est pas la même. Je me sens calme, sereine presque. Où est passée cette angoisse qui me saisissait au réveil et parfois même au milieu de la nuit ces dernières semaines ? J’avais presque fini par m’habituer à elle ! Non, pas vraiment, je la trouvais désagréable, envahissante. J’étais souvent incapable de l’accueillir. Je me réfugiais dans un livre pour surtout éviter de penser car ce qui tournait en boucle dans ma tête était une belle collection de pensées négatives, de doute, de dévalorisation, de culpabilité… une spirale infernale. 

J’ai revisité tous mes outils pour apaiser cette angoisse et ce déferlement de pensées dérangeantes. Auto-hypnose, méditation, auto-Reiki, mouvements, danse. Ancrage, ancrage, ancrage ! Connection à la nature, aux arbres. Fuite en avant dans le boulot, dans l’activité. Faire, faire faire, surtout ne pas rester à l’écoute de ce malaise au fond de moi-même. Bosse, ça ira mieux après ! Cette culpabilité va te lâcher quand tu auras assez avancé, quand tu te seras débarrassée de ce que tu as à faire. 

J’ai beaucoup tenté de relativiser, c’est normal ces vagues d’émotions qui déferlent, tu fais tellement de travail sur toi en ce moment. 3 stages de décodage biologique ce mois-ci, et pas des moindres ! Transgénérationnel, nettoyage des mémoires de mes lignées, des deuils non faits dans la famille, des traumatismes des ancêtres qui nous hantent, nous, les descendants. Troubles du comportement, là aussi, beaucoup de mémoires nettoyées pour retrouver sa souveraineté et une vraie liberté d’être. Système digestif, toutes les choses non digérées, non assimilées, impossibles à avaler, restées coincées dans la mémoire de mes cellules… 

Je ne mentionne même pas le thème karmique et la lecture d’âme que j’ai faits récemment et qui m’ont aussi permis de faire remonter à la surface de mes entrailles les vieux dossiers que je suis venue libérer dans cette vie. 

Hier je me suis autorisée à craquer, quelques heures. A demander de l’aide en urgence à des amis énergéticiens qui ont répondu immédiatement à l’appel. J’ai pour eux une gratitude infinie. Gros nettoyage au niveau de mon plexus solaire, du cœur et du 3ème oeil, de mémoires karmiques et de douleurs émotionnelles refoulées de cette vie-ci. Finalement ça n’a pris que le temps de la pause déjeuner. Sous un arbre, au soleil, à côté de l’église. Et d’une conversation téléphonique avec une amie en Thaïlande. 

Sans le savoir, j’avais rendez-vous avec la lune, avec sa magie, son grand pouvoir de guérison. A force de ne pas sortir, je ne l’avais même pas vu mûrir, cette pleine lune. Elle est arrivée accompagnée d’une éclipse, en grand renfort de ce pouvoir de libération, de transformation. 

Et le soir, pour clôturer cette période de grand nettoyage, j’ai pu me joindre à une moon lodge virtuelle. On a travaillé sur le plexus solaire, il n’y a pas de hasard ! 

Et ce matin, enfin, je me sens bien. Je me sens à nouveau moi-même, délestée de toutes ces énergies qui m’encombraient, de toutes ces mémoires qui m’empêchaient de voir la beauté du monde. 

Et vous, vous l’avez sentie comment, cette pleine lune ?

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Faire le premier pas

 

Kylia Ollantay
Ollantaytambo, Pérou, Juin 2017

« Faites le premier pas en confiance, même si vous ne voyez pas tout le chemin, faites juste un premier pas. » Martin Luther King.

Tout nouveau chemin, en particulier le chemin vers soi, vers l’éveil de cet être unique et magnifique que nous sommes vraiment, commence par un premier pas.

Et pour faire ce premier pas, il suffit de deux choses : une direction d’abord, il s’agit de savoir vers où on veut aller, et une petite touche d’inconscience, d’audace, ou de légèreté pour quitter notre zone de confort.

Savoir où l’on veut aller peut nous bloquer un moment à l’orée du chemin. Il y a tant d’options différentes. Tant de chemins spirituels ou de développement personnel, on s’y perd ! Qui n’a jamais passé du temps à analyser les différentes options possibles avant de se lancer ?

Je me souviens d’un ami magnétiseur qui se moquait gentiment de moi en me disant, Sylvie, tu tournes sur un rond-point ! Prend une des routes, peu importe laquelle, tu pourras toujours retourner en arrière ou bifurquer si ce n’est pas la bonne. Tout ce que l’univers attend pour t’apporter son aide, c’est que tu te mettes en mouvement. Mais tu dois aller à sa rencontre.

En fait je savais déjà inconsciemment la direction que je voulais prendre. Je voulais aller à la rencontre de moi-même, et j’aurais rêvé qu’une personne se tienne à mes côtés et m’indique clairement la route, étape après étape, pour me rassurer, m’encourager, me guider.

Mais voilà, ça ne s’est pas passé comme ça du tout ! D’abord, je crois que si j’avais rencontré une telle personne, j’aurais été incapable de lui faire confiance ! Je l’ai peut-être rencontrée d’ailleurs, va savoir… mais pas reconnue.

Ce que j’ai rencontré, c’est des personnes qui ont éclairé une étape de ma route. Ces personnes ont été tour à tour magnétiseurs, moines bouddhistes, astrologues, énergéticiens, professeurs de Reiki, chamanes, thérapeutes…

Depuis, la route se dévoile progressivement devant moi, marche après marche. Je n’ai jamais vu où menait le grand escalier. Je ne le sais toujours pas. Je vois juste sa direction, et la prochaine marche. En en fait, c’est tout ce dont j’ai besoin. Suffisamment de clarté pour poser le pied sur la marche suivante. Et un peu de silence pour prêter l’oreille au feu de mon moteur intérieur qui me souffle « vas-y ! ». C’est dans ce feu que je trouve l’audace de faire le mouvement. Cette petite fraction de seconde qui fait toute la différence, celle où, le pied décollé du sol, mais pas encore posé, on fait passer le poids de son corps vers l’avant en lâchant l’appui de celui qui est resté derrière.

Et puis finalement, marche après marche, j’ai compris où était ce guide que j’attendais impatiemment. Blotti à l’intérieur de moi, attendant sagement que je vienne lui tendre l’oreille.

Et vous, vous l’écoutez votre guide intérieur?